Qui sommes-nous

Nous sommes deux fondateurs : Ali Haydar Sari et Pierre El-Sayed Youssef. Avant d’aller plus loin, laissez-nous vous raconter une anecdote :

Il nous a fallu plusieurs semaines pour nous atteler à la rédaction de la réponse à la question : « Qui sommes-nous ? ». Même rédiger la politique de confidentialité de Meraya ou les conditions d’utilisation du site nous paraissait plus simple – les deux pages ont d’ailleurs été mises en ligne bien avant celle-ci !

La raison est simple : étant deux personnes plutôt introverties par nature, il nous a toujours semblé juste (et plus simple, il faut bien reconnaître !) de mettre en avant le projet Meraya, ses caractéristiques et sa philosophie … qui sont en réalité révélateurs de nos caractères respectifs.

Bref, trêve d’introspection, voici en quelques mots une tentative de réponse à la question « Qui sommes-nous ».

Comme mentionné plus haut, nous sommes deux. Le premier, Ali, a grandi dans l’est de la Turquie, puis en France, où il a fait son collège et son lycée en Picardie. Le second, Pierre, a vécu en Egypte, où il a fait toute sa scolarité au Lycée Français du Caire. A nous deux, ça fait donc quatre langues maternellesturc, kurdearabe et français.

La ville de Menton

C’est à l’automne 2013 que nos histoires se croisent, peut-être à un endroit assez inattendu : Menton, une petite ville française, sur la mer, à la frontière avec l’Italie. Nous venons en effet d’intégrer Sciences Po, plus précisément son campus spécialisé sur le Moyen-Orient et la Méditerranée et situé à Menton, donc (photo ci-dessus !).

Que dire des deux années passées là-bas, à part que nous étions deux étudiants somme toute ordinaires, introvertis dans une certaine mesure mais malgré tout impliqués dans plusieurs des événements ou associations du campus, qu’ils soient d’ordre sportif ou culturel. Ah si, un élément important : c’est aussi à ce moment-là que nous avons pour la première fois esquissé les contours du projet Meraya, lors d’une discussion comme une autre sur les rochers d’une des plages de Menton (vraiment !).

A partir de cette période, Meraya (qui ne s’appelle pas encore comme ça) ne quitte plus jamais vraiment nos vies respectives. Bien que nos parcours géographiques se séparent après Menton ! A l’automne 2015, Ali part étudier en Jordanie pour améliorer son arabe, tandis que Pierre fait une année Erasmus au Royaume-Uni. L’année suivante, Ali, en césure, crapahute entre la Belgique, le Kurdistan irakien et la France, faisant plusieurs stages par la même occasion, tandis que Pierre commence un master en affaires internationales, avec des spécialisations en sécurité et Moyen-Orient, à Sciences Po, cette fois-ci à Paris.

Malgré la distance, le site que nous avions lancé avant de quitter Menton reste alimenté régulièrement : on y traduit, en français, anglais, turc et arabe, des articles de presse sur le Moyen-Orient, évoquant par exemple les enjeux de l’organisation de la coupe du monde de football au Qatar en 2022, les réseaux de passeurs profitant des réfugiés, l’écologie au Maroc, et bien d’autres sujets encore.

Dessin au pastel fait par une contributrice de Meraya

Ce n’est qu’en 2017 qu’on se retrouve de nouveau dans la même zone géographique – la région parisienne – avec Pierre qui termine son master et Ali qui en commence un, également en affaires internationales mais avec des spécialisations sur l’environnement et la diplomatie. C’est à ce moment-là que Meraya bénéficie d’un petit lifting : nouveau nom (Meraya, donc), nouveau site, nouveaux contributeurs, nouvelles idées. Les traductions continuent mais on encourage également nos contributeurs à écrire leurs propres articles, poèmes ou autres types de publications.

A l’été 2018, rebelote : nos itinéraires géographiques se séparent à nouveau. Tandis qu’Ali continue ses études à Paris, Pierre se retrouve en Ecosse à enseigner le français à l’université de St Andrews. Le site de Meraya est alors de moins en moins alimenté, même s’il reste le sujet de discussions fréquentes entre nous deux.

Fin 2021, nous prenons la décision de rendre le projet plus « officiel » : Meraya devient ainsi une association de loi 1901 en janvier 2022. Notre but est toujours de faire de Meraya une plateforme, un point de rencontre entre toute une communauté de gens, lecteurs, auteurs ou encore traducteurs, convaincus que l’échange de points de vue est essentiel pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. En mettant à leur disposition un site multilingue, en proposant des contenus originaux, ou encore en organisant des ateliers de débat et de discussion… tout un ensemble d’outils et d’expériences permettant de maintenir et de rendre harmonieux l’écosystème Meraya. Meraya est tout simplement une initiative où chacun a sa place, peut élargir sa compréhension du monde et faire réfléchir ses idées en les projetant sur le miroir : c’est le sens du nom Meraya, signifiant « miroir » en arabe.

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